Loki Opal Løgn

110//Ombre // Polyamour opportuniste // Humain à don // Jabami Yumeko

Qui n'a jamais rêvé d'avoir un double ? De l'envoyer faire toutes les tâches ennuyeuses ou difficiles pendant que vous profitez de la vie ? Tout le monde non? Et bien, toi tu peux le faire. Tu es capable d'invoquer un double physique de ta personne grâce à l'aide d'un miroir. Un parfait sosie, indissociable de l'original et qui t'obéira, soumis à ta volonté telle une marionnette. Il te suffit de toucher ton reflet de désirer le voir venir à toi.

Cependant, au bout de 24H et à partir de deux kilomètres de distance, ce double commence à gagner sa propre personnalité à partir de tes souvenirs et de ses propres expériences. Et surtout, il ne sera plus sous ton contrôle. Libre de toutes entraves, il se persuadera d'être l'invocateur et fera tout pour éliminer l'autre ou le fuir de peur d'être renvoyé, et cette même peur te gagnera.

Quand le pouvoir est actif, le double et toi n'avez aucun reflet dans les vitres ou autres surfaces réfléchissantes. Après une invocation, tu dois attendre au moins deux semaines pour pouvoir en invoquer une autre. Pour renvoyer l'invocation il faut briser le miroir en présence du double dans les 24H et sinon il faut l'éliminer. Pour invoquer un double il faut que le miroir te réfléchisse en entier, il n'est donc pas transportable.

“Why so serious ?”

Ludomane & Mythomane & Kleptomane & Catoptrophobie
Ton esprit a volé en éclat, le monde, la réalité des gens du commun ne t’atteint plus. Tu ne suis plus ta raison. Cette petite voix bien trop sérieuse est désormais enfouie dans le sombre marécage de tes lubies chaotiques. Il est bien plus amusant, bien plus simple de suivre tes envies. Si tu veux manger cette pomme, pourquoi tu te retiendrais de croquer dedans, hum ? Parce qu’elle n’est pas tienne ? Oh, tu n’es pas stupide, ni totalement inconsciente des lois ou de la notion de propriété, c’est juste que dans ton esprit, elles ne s’appliquent pas pour toi.

Le monde devient de plus en plus dérangé au fil de tes mensonges, car tu l’es menteuse. Une vraie mythomane, qui ne sait même plus où se cache la vérité dans tout ce que tu dis. Quel est le nom de ta mère ? Ariane ? Marie ? Lucille ? Quel est ton âge ? Quel est ton métier ? Quel est ton propre nom ? Tu ne sais plus, hein ? Combien de fois as-tu réinventé ta vie ? Combien de versions différentes existent désormais ? Au moins, tu sais tromper les gens, une vraie actrice, mais peut être qu’au fond tu y crois un peu à toutes ces facéties ? Une fois douce jeune fille innocente et avenante, une prochaine fois une vraie peste capricieuse et dramaqueen, une autre fois une séductrice dans l’âme, versatile et sulfureuse, et tout un tas d’autres rôles que tu sauras incarner à la perfection. Tellement de personnalités, laquelle peut être la vraie ? Ou bien, tu existes bien dans chacune d’entre elles ? Tu es perdue. Tu es folle. Tu en ries et tu en pleures. Folie douce, folle furieuse, tout cela est irrationnelle. Au moins, tu ne t’ennuies pas. Au plutôt, tu fais tout pour ne pas t’ennuyer car c’est le début de la fin si c’est le cas, les sombres pensées te viennent, te blessent, maltraitent ton esprit et ton cœur déjà bien malmené par la vie et par la mort, par le temps qui passe. L’être humain n’est pas fait pour vivre longtemps. Du moins toi, tu l’es pas. Pas avec tes doutes, avec tes peurs…Depuis que tu es une ombre, tu as peur. Peur de ton reflet, peur de toi-même, peur de ce que tu peux être. Peur d’être l’autre. Tout est si malsain quand tu te laisses aller. Au fond, tu essaies juste de fuir. Fuir ton don, ton passé, ta vie alors tu t’amuses. Tu paries, tu joues en pariant toujours plus, tu fais peur à tes partenaires, mais l’argent, les biens matériels ne sont rien pour toi. Tout est remplaçable.

C’est comme l’amour. Tout finira par passer. Combien d’amants, de maîtresses as-tu quitté au cours de ces années ? Tu finis par les quitter quand ils vieillissent et tes sentiments finissent par disparaître. Comme pour les paries, tu aimes les jeux plus charnels. Tout pour oublier. Il y a cette chaleur tout au fond de toi, sans oublier les milliers de papillons qui s’éveillent dans ton giron quand tu deviens folle de désir. Quand la passion se réveille, quand tu as besoin de sentir des bras t’enlacer. Une passion inassouvie qui a du mal à se taire. Tu es une séductrice, charmant tous les genres. Bien que tu as une légère préférence pour les jeunes demoiselles, tu aimes la douceur de leur peaux, l’odeur sucré et fraîche que dégage tes amants. Est ce que tu cherches un certain réconfort à ta vie de mensonges? Tu aimes souiller la pureté autant que tu la vénères. Tu la désires. Ton univers d’un blanc immaculé est taché de pourpre et de noirceur. C’est laid, c’est sale, c’est fou. C’est toi. Puis, ainsi tu ne penses qu’au plaisir. Qu’à l’excitation. Tu aimes tout ce qui passe durant la séduction, quand tu ne sais pas encore si tu as gagné ou perdu, quand tout est encore possible.

Autrement, tu es plutôt du genre excentrique, un poil excessive dans certaines de tes réactions, surtout quand tu joues. Tu es plutôt charismatique, en tout cas tu attires l’attention avec facilité et tu es aussi plutôt du genre sociable à première vue. Tu n’hésites pas à accoster les gens. Confiante, débrouillarde et déterminée, tu n’es pas du genre à baisser les bras à la première difficulté. Tu peux te montrer très généreuse, enthousiaste, pourtant tu n’es pas foncièrement gentille. Tu n’es pas non plus méchante. Tu es aussi très ouverte d’esprit.

"I'm not strange,my reality is just different from yours."

Un miroir brisé, l’odeur de la poussière, le manque d’air brûlant tes poumons et ta gorge. Un liquide poisseux aux flagrances métalliques. Tes paumes rouges écarlates comme tes yeux. Ton esprit n’assimile pas. N’étais tu pas morte ? Tu lèves les yeux, pour voir un reflet partiel de ta propre personne. Ton visage déjà bien pâle devient livide, et tu recules dans un hurlement, alors que tu revois ton trépas. Que tu revois tes yeux te fixés avec une haine incommensurable, une terrible peur et une immense envie de vivre. Que tu sens tes mains se serrer sur ta fine gorge. Le poids de ton corps sur le tien. Tes ongles griffant ta peau blanche, avant que tes doigts ne trouvent un éclat du miroir, que tu viens planter dans la chair tendre de ton giron. La douleur. Puis soudainement tu cesses de bouger. Tes poumons te font si mal. Ta vision se brouille alors que tu sens ton corps s’effondrer. Tout se mélange. Est-ce que tu es celle qui serres cette gorge ou celle qui plante ta pseudo arme dans le corps fin ? Es-tu celle qui griffe ou celle qui grogne ? Tu attrapes ta tête entre tes mains. Tu as mal. Tu te retiens de vomir. Tu sens à peine les larmes coulées le long de ton visage. Es-tu toi ou es-tu l’autre.

Thuring/sergueï // 23 //Reboot // LOVU // Pouet// Ying is watching you